Dysferlinopathies : mieux vaut éviter une pratique sportive intensive

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La pratique intensive de sport à l’adolescence s’avère nocive dans les dysferlinopathies d’après une étude de l’histoire naturelle de la maladie chez 160 participants.

Dans les maladies neuromusculaires, et particulièrement dans les dysferlinopathies où les premiers symptômes n’apparaissent que vers l’âge de vingt ans, la question de l’effet nocif de la pratique sportive se pose régulièrement.
Pour répondre à cette question, des chercheurs impliqués dans le protocole d’histoire naturelle des dysferlinopathies ont mené une étude à partir des données recueillies dans l’étude Jain COS chez 160 adultes atteints de dysferlinopathie. L’analyse des données d’imagerie par résonance magnétique (IRM) des muscles du bassin et des membres inférieurs a montré une dégénérescence musculaire aggravée chez les personnes atteintes de dysferlinopathies ayant pratiqué une activité sportive intensive entre l’âge de 10 et 18 ans. Les auteurs recommandent donc d’éviter la pratique sportive intensive chez les personnes atteintes de dysferlinopathies, y compris chez ceux qui sont diagnostiqués avant que les premiers signes de la maladie n’apparaissent.

Source
Intensive Teenage Activity Is Associated With Greater Muscle Hyperintensity on T1W Magnetic Resonance Imaging in Adults With Dysferlinopathy
U Moore, M Jacobs, R Fernandez-Torron et al.
Front Neurol. 2020 (Dec).