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La révolution de la bioproduction

Publié le

Alors que les premiers médicaments de thérapie génique obtiennent leur autorisation de mise sur le marché et sont mis à la disposition des malades, le défi de l’industrialisation de leur production se pose de façon cruciale. 

C’est quoi la bioproduction ?

La bioproduction désigne l'ensemble des procédés techniques et industriels utilisés pour la production industrielle de biomédicaments, dont les vecteurs de thérapie génique.  

Fabriquer ces traitements destinés à produire chez le patient une protéine thérapeutique nécessite un environnement technologique de haut vol et des procédures très précises.  En effet, ces thérapies innovantes sont très complexes à produire. Elles nécessitent la recherche et le développement d’innovations technologiques pour améliorer considérablement leurs rendements et réduire leur coût très élevé.   

La France qui est à l’origine des premiers succès de la thérapie génique doit impérativement relever ce défi de la bioproduction. 

Comment produire les traitements de thérapie génique ? 

La thérapie génique consiste à apporter aux cellules malades un gène médicament grâce à un virus dépourvu de ses éléments nuisibles, qui lui sert de “véhicule”, un vecteur.   

Pour produire ces traitements, il faut des cellules qui servent d’usines à vecteurs et des morceaux d’ADN : le gène thérapeutique et des gènes nécessaires à la fabrication des “virus-vecteurs”. La méthode de production peut être différente en fonction du type de vecteurs et des quantités souhaitées. 

Découvrez comment sont produits les traitements de thérapie génique :

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Industrialiser la bioproduction : un enjeu majeur  

Au moment où les thérapies géniques connaissent une évolution exponentielle, personne dans le monde n’est capable de produire assez de traitement pour tous les malades. Dans cette compétition internationale, c’est l’occasion pour la recherche française, à l’origine de nombreuses premières mondiales, de valoriser et développer son savoir-faire en matière de bioproduction de thérapie génique au sein d’une filière industrielle. Avec un enjeu de taille : garantir son indépendance sanitaire et financière.   

Pour répondre aux besoins croissants, il faut non seulement augmenter les capacités de production, mais aussi les rendements pour faire diminuer drastiquement les coûts.  

« Ce changement d’échelle fait appel à de la connaissance fine des virus, des cellules qui produisent ces vecteurs. On est à la frontière de la recherche fondamentale, de la recherche appliquée et de l’industrie. » explique Serge Braun, le directeur scientifique de l’AFM-Téléthon. 

C’est pourquoi, dans cette course au changement d’échelle, l’AFM-Téléthon et Bpifrance ont créé, en 2016, YposKesi, plateforme industrielle entièrement dédiée à la production de médicaments de thérapie génique. Son objectif est notamment d’accélérer le bond technologique  qui permettra de gagner en productivité et de réduire les coûts de production de ces médicaments . 

 

Pour la création d’une filière industrielle des thérapies innovantes en France 

Depuis de nombreuses années, l’AFM-Téléthon alerte les pouvoirs publics sur la nécessité d’une politique volontariste forte pour que les innovations issues de la recherche française soient développées en France et que notre pays dispose également de capacités de bioproduction sur son territoire. Alors que les succès de la thérapie génique se multiplient dans un contexte de forte compétition internationale, c’est l’occasion pour la recherche française, à l’origine de nombreuses premières mondiales, de valoriser et développer son savoir-faire en au sein d’une filière industrielle. Avec un enjeu de taille : garantir son indépendance sanitaire.

fiole de bioproduction