Journée d’étude sur la Parentalité des personnes en situation de handicap.

Publié le
colloque parentalité

« Devenir parent quand on est en situation de handicap : quels besoins, quel accompagnement ? Regard croisé entre les personnes concernées, leur entourage, les professionnels ». Rendez-vous le 24 janvier à Évry.

Le 24 janvier à Génocentre (Évry),  personnes en situation de handicap, entourage, professionnels, venez construire avec nous les solutions de demain au travers d’ateliers collaboratifs.
Au programme : une matinée consacrée à la présentation de solutions novatrices existantes et souvent méconnues des familles ; et une après midi pendant laquelle , les participants pourront assister à des ateliers ayant pour objectif d’établir des constats sur la situation actuelle et envisager des pistes d’action pour l’avenir.

Pour assister à cette journée, pensez à vous inscrire ici

Découvrir le programme

 

 

Pauline, malgré la maladie, a réalisé son rêve : devenir maman
Comme beaucoup de jeunes femmes, Pauline a toujours rêvé d’avoir un enfant, mais la jeune femme est atteinte d’une amyotrophie spinale une maladie évolutive qui touche ses muscles et qui l’oblige à utiliser un fauteuil roulant. Pauline rencontre Alban, il y a 10 ans alors originaire de Reims, il la rejoint en Provence où ensemble ils reprennent une exploitation viticole. Le couple se marie en août 2013 : « Je rêvais de me marier en étant debout, marchant avec ma belle robe ». Un premier rêve devenu réalité, puis vient le désir de fonder une famille. En mai 2016, le petit Mathis voit le jour : « Ça a été une immense fierté d’y arriver ! Mon entourage n’y croyait pas. J’ai été capable d’avoir mon fils et de m’en occuper. Quand Mathis sera autonome, on pensera au deuxième ! L’arrivée d’un enfant est tellement beau, c’est un bonheur magnifique, alors ce n’est pas le handicap qui doit nous empêcher d’être parents ». Grâce à une aide à domicile qui l’accompagne au quotidien et à un matériel de puériculture adapté, Pauline a trouvé une organisation qui lui permet d’être au plus près de son fils. « Mon rêve, c’est que le jour où Mathis courra, je puisse courir avec lui. Je me bats contre la maladie, même si j’essaie de l’oublier parfois. Lorsque j’ai eu mon petit bout, j’ai réussi une partie du combat alors qu’on ne pensait pas que je puisse y arriver »