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LGMD R5 : l’efficacité de la thérapie génique se confirme chez la souris

Publié le
ADN Helice

Une étude américaine rapporte chez la souris modèle de myopathie des ceintures liée à SGCG des données supplémentaires d’efficacité de la thérapie génique sur l’amélioration de l’état des muscles et de leur fonction.

La thérapie génique a déjà montré sa faisabilité dans la myopathie des ceintures liée à SGCG (LGMD R5) : en 2012, les résultats du premier essai clinique de phase I chez l’homme montrent qu’elle est bien tolérée ; puis en 2019, une équipe du Généthon observe son efficacité dose-dépendante chez la souris. Une équipe américaine emboite le pas à ces recherches en étudiant l’innocuité et l’efficacité d’un produit de thérapie génique, le SRP-9005, injecté en intraveineux chez la souris modèle de LGMD R5.

La protéine est à nouveau exprimée

Cette étude a testé trois doses de produit de thérapie génique administrées à des souris modèles âgées de quatre semaines. Elles sont bien tolérées ; la plus forte dose donne les meilleurs résultats et permet de retrouver un niveau d’expression de la protéine SGCG dans les muscles (cœur, diaphragme et muscles des membres) similaire à celui de souris non malades. Le taux de créatinine kinase, indicateur de la détérioration du muscle, est réduit dans le sang.

L’état des fibres est amélioré

Douze semaines après injection, la structure des fibres musculaires s’améliore et leur taille se normalise. Le tissu fibreux est réduit dans le diaphragme et les mollets. Les tests fonctionnels révèlent une plus grande mobilité et une force plus importante. Certains muscles (diaphragme et tibial antérieur) sont également plus résistants à la contraction.

L’étude du Généthon avait déjà mis en avant l’importance du bon dosage de thérapie génique pour optimiser la réponse au traitement. En plus de montrer le bon acheminement du SRP-9005 dans les muscles ciblés, ces nouvelles recherches établissent une dose minimale effective du vecteur afin d’obtenir une amélioration visible de l’état des muscles. Bien que les conséquences possibles d’une dose trop élevée de traitement, notamment sur le cœur, devraient être étudiées de façon plus approfondie, ces résultats sont encourageants pour un passage à l’étape clinique.

Source
Systemic AAV-Mediated γ-Sarcoglycan Gene Transfer Therapy Results in Dose-Dependent Correction of Muscle Deficits in LGMD 2C/R5 Mouse Model.
Seo, Y.-E., Baine, S. H., Kempton, A. N. et al.
Molecular Therapy - Methods & Clinical Development 2023.

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