Loi du 11 février 2005 : 20 ans après, la promesse de la République reste à tenir ! Mobilisation le 10 février !

Le 11 février 2005, une loi majeure était adoptée qui promettait l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Vingt ans après, force est de constater que cette promesse n’a que partiellement été tenue.
En février 2005, après de longues années de combat associatif, la République franchissait une étape historique avec l’adoption de la « Loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ».
Fruit d’une mobilisation collective et de débats parlementaires intenses, cette grande loi, à laquelle l’AFM-Téléthon a activement contribué, avait pour ambition de permettre à chacun, quelle que soit sa maladie ou son handicap, d’être reconnu comme un citoyen à part entière. En consacrant de nouveaux droits comme le droit à compensation ou le droit à la scolarité, elle promettait aux personnes concernées les moyens de devenir pleinement actrices de leur vie et de contribuer à la société.
"Sans mobilisation, rien ne change. Il a fallu plus de 10 ans entre la première reconnaissance du concept et son inscription dans la loi. Chaque avancée a été un combat." – Jean-Claude Cunin, ancien Directeur des actions revendicatives de l’AFM-Téléthon.
Revivez en vidéo un combat historique !
Un bilan en demi-teinte
Si des avancées très importantes ont été réalisées, il reste beaucoup de chemin à faire pour améliorer l’accessibilité, rendre effectif le droit à compensation et le plein exercice de sa citoyenneté et garantir l’accès à la scolarité, à l’emploi. Il reste surtout beaucoup à faire pourque l’accès à ces droits ne soit plus un insupportable parcours du combattant marqué par d’incompréhensibles complexités administratives et d’inacceptables délais de traitement. Des enjeux précisément décrits dans le dernier bilan détaillé du Collectif Handicaps, dont l’AFM-Téléthon est membre, qui met en lumière les progrès accomplis et les obstacles persistants pour que les droits inscrits dans la loi deviennent une réalité.
Les difficultés majeures rencontrées ces dernières années par les personnes en situation de grande dépendance vivant à domicile ont ainsi amené l’AFM-Téléthon à interpeler les pouvoirs publics à plusieurs reprises pour que des mesures urgentes soient prises face cette mise en danger.
Pour en savoir plus : consultez le bilan du Collectif Handicaps : Loi du 11 février 2005, quel bilan 20 ans plus tard ?
Une mobilisation citoyenne à République le 10 février prochain
Si cet été, les Jeux Paralympiques ont généré un grand enthousiasme et éveillé un nouveau regard de nos concitoyens sur les personnes en situation de handicap, cette parenthèse ne doit pas se refermer. Il est aujourd’hui essentiel de mobiliser la société tout entière pour que l’égalité des droits et des chances des personnes en situation de handicap devienne enfin une vraie priorité nationale.
C’est pourquoi l’AFM-Téléthon s’associe à l’appel à un grand rassemblement citoyen qui aura lieu, très symboliquement, sur la Place de la République à Paris, le 10 février à 17h30.
Nous vous donnons rendez-vous autour de la sortie de métro République, côté Boulevard Voltaire. (Voir plan)
Vous ne pouvez pas vous joindre à nous sur place ? Participez à distance en vous connectant sur faisonsbougerlarepublique.org
Cette mobilisation réunira de nombreuses personnalités engagées dans la défense des droits des personnes en situation de handicap. Parmi elles, Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon, interviendra aux alentours de 18h30. Mais aussi : Arnaud de Broca (Collectif Handicaps), Pascal Ribes (APF France handicap), Daniel Goldberg (Uniopss), David Fiant (Vaincre la Mucoviscidose) et Luc Gateau (Unapei) Nacer Zorgani (athlète paralympique)
Bruno Pollez (Ladapt) et Michaël Jérémiasz (Comme les autres) ...
Tant que les droits acquis en 2005 ne seront pas respectés et appliqués, l’AFM-Téléthon continuera à se mobiliser pour permettre à chacun de vivre dignement et librement, dans le respect de son projet de vie.