Le point sur la recherche animale
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La recherche animale est un vrai sujet qui souffre malheureusement de contrevérités et de polémiques caricaturales.
C’est pourtant une pratique scientifique indispensable et strictement encadrée. Les points clés.
- C’est une obligation réglementaire strictement encadrée par le droit européen et français.
- C’est aussi une nécessité scientifique.
- Les modèles animaux sont ceux qui sont au plus proche du modèle humain.
- La recherche chez l’animal est minoritaire et implique le plus souvent des souris et des poissons.
- La recherche animale est donc la règle à laquelle les chercheurs se résolvent quand aucune autre méthodologie efficace n’existe pour mettre au point les médicaments dont nous avons tous besoin !
- La recherche animale est un sujet important qui mérite d’être traité sérieusement, avec mesure et sans caricature.
- L’AFM-Téléthon communique régulièrement en toute transparence sur les recherches qu’elle mène.
- En 2019, le premier médicament de thérapie génique capable de sauver la vie de bébés atteint d’une maladie très grave des muscles, l’amyotrophie spinale, a été mis sur le marché américain. Ce médicament utilise une technologie développée à Généthon, le laboratoire de l’AFM-Téléthon, et dont l’efficacité a été démontrée chez des souris modèles de la maladie. En 2025, cette thérapie génique a offert à près de 5000 enfants dans le monde une chance inespérée de grandir.
Les résultats sont spectaculaires : les bébés traités sont capables de respirer, manger et s’asseoir sans aide, et pour certains d’entre eux, traités très tôt après la naissance, de marcher !
Par ailleurs, un essai de thérapie génique pour la myopathie myotubulaire a démontré des effets thérapeutiques majeurs en permettant à des enfants jusqu’à présent hypotoniques, trachéotomisés et gastrotomisés, de respirer seuls, se lever et même marcher.
Un essai clinique de thérapie génique mené par Généthon est en cours dans la myopathie de Duchenne. Les premiers résultats indiquent une bonne tolérance, une expression de micro-dystrophine dans jusqu’à 85 % des fibres musculaires, une diminution du taux de CPK de 50 % à 87 % et une amélioration des scores cliniques.

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