Ma Collecte : portrait de Benoit et Nicolas

Benoit est le père de Nicolas, atteint de myopathie de Duchenne et ambassadeur du Téléthon en 2015. 

L’an passé, alors qu’ils participaient tous deux au 29e Téléthon, Benoit et Nicolas décident de lancer leur page Ma Collecte. L’idée était de créer une collecte au nom de quelqu’un pour interpeller des donateurs plus ciblées, qui touchent à l’entourage de la personne.

« Pour un certain nombre de donateurs, donner sur la page de Nicolas est un geste plus facile à faire, car répond à une démarche plus personnelle que de passer le 3637 ou telethon.fr, explique Benoit, Ma Collecte est un moyen de personnaliser le don et d’aller chercher des fonds qu’on n’aurait pas eus sinon. »

L’autre avantage de la page Ma Collecte, c’est qu’elle donne la possibilité aux donateurs de partager, par mail ou via Facebook, des photos ou messages. Ils peuvent rester anonymes ou décider de se faire connaître.

« Par ce biais, la visibilité est naturelle, on y voit la famille, les amis, le cercle proche, mais aussi, et c’est la plus grand surprise, la liste de donateurs des gens que je ne m’attendais pas à voir. Je n’aurais pas pensé que notre combat les concernait, les collègues de travail, des personnes de l’école, des parents d’élèves, des gens de l’hôpital, des personnes qu’on croise sans vraiment connaître. Ça m’a beaucoup touché, » se souvient Benoit.

Le conseil de Benoit

Mon premier conseil, mettre une photo sympa, qui attire l’œil, surtout pas larmoyante. Mon deuxième conseil, animer la page grâce aux messages, aux remerciements, au partage sur Facebook, il faut que ça reste « en haut » le plus souvent possible afin de donner la meilleure visibilité pour continuer à susciter l’intérêt.

Il est bon, lorsqu’on lance la page, de tout de suite avoir un donateur qui va mettre un petit quelque chose au départ afin que le compteur ne reste pas à zéro. C’est plus engageant je crois.

Le conseil de Nicolas

Je pense qu’il faut utiliser les réseaux sociaux à fond : Facebook, mais aussi Snapchat, Instagram… car en fonction des personnes et de ce qu’ils utilisent, ça me permet de prévenir les gens d’aller voir ce que je mets en ligne sur leur réseau préféré à eux. Du coup, si je sollicite, ça reste naturel, il ne faut pas les forcer ou trop relancer.

Le reportage

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