FSH : l’exercice à haute intensité pourrait être bénéfique

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essai avec SRP-4053

Les résultats d’un essai sont en faveur de l’exercice à haute intensité dans la myopathie facioscapulohumérale.

Dans la dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale (FSH), les données concernant l’effet de l’exercice physique intense restent controversées.
Dans un article, une équipe danoise remet en cause le dogme selon lequel des séances intensives de ré-entrainement seraient nocives pour le muscle. Pour le démontrer, les chercheurs ont recruté 12 adultes atteints de FSH et les ont inclus dans un essai randomisé d’une durée de 2 mois suivi d’un période en ouvert de 2 mois. Le groupe bénéficiant du réentrainement devait procéder à des exercices intensifs sur bicyclette ergométrique (10 minutes à haute intensité, 3 fois par semaine). Ce même protocole était appliqué à l’ensemble du groupe dans la deuxième phase de l’étude en ouvert. Les auteurs soulignent la très bonne tolérance du ré-entrainement aussi bien clinique (aucune phénomène douloureux à déplorer) que biologique (aucune élévation des chiffres de créatine-phosphokinase n’étant relevée). Ils notent une amélioration sensible, et statistiquement significative, de la consommation d’oxygène, témoin direct de la forme physique (fitness).

Source

High-intensity interval training in facioscapulohumeral muscular dystrophy type 1: a randomized clinical trial.
Andersen G, Heje K, Buch AE, Vissing J.
J Neurol., 2017 (Juin).