Faites un don
C'est ce que vous coûtera ce don après les 66% de réduction d'impôts

Ligne directe donateurs : 09 69 36 37 47 (Appel non surtaxé)

Myasthénie : une grossesse programmée, c’est moins compliqué !

Publié le
Vignette Actualité - Femme enceinte qui touche son ventre

Planifier sa grossesse réussit mieux à la santé de la future maman atteinte de myasthénie auto-immune que de ne pas le faire. Une étude menée Outre-Atlantique le démontre.

Avec une myasthénie auto-immune, mieux vaut programmer sa grossesse au « bon » moment. À savoir celui où la maladie est stable, bien suivie, et après avoir consulté son neurologue et un obstétricien spécialisé afin de s’assurer de la possibilité d’un suivi expert de la future grossesse à proximité de chez soi. Les résultats d’une étude menée aux États-Unis et au Canada viennent argumenter de façon solide ces recommandations. 
Cinquante-neuf femmes atteintes de myasthénie y ont participé. Elles ont mené, dans un délai de dix ans suivant le diagnostic, un total de 90 grossesses, « planifiées » dans 72% des cas c’est-à-dire intentionnelles, débutées à un moment choisi comme optimal et préparées en amont. Cette façon de faire s’accompagne d’une réduction importante du risque d’exacerbations de la myasthénie (13,7% versus 37,7%), d’hospitalisations (11% vs 26,5%) et de séjours en soins intensifs (8,9% vs 17,6%) de la maman pendant la grossesse et juste après l’accouchement. En revanche, la fréquence des complications de la grossesse, de l’accouchement et pour les nouveau-nés (myasthénie néonatale transitoire, difficultés respiratoires à la naissance…) est comparable, que la grossesse ait été planifiée ou non. 

Source
Pregnancy planning may impact maternal and neonatal outcomes in people with myasthenia gravis.
Anabusi S, Izenberg A, Barnett C et al. 
Muscle Nerve. 2023 Dec 29.


S'informer sur la Myasthénie auto-immune