Myosite à inclusions : découverte d’un nouveau biomarqueur

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Selon une étude menée par des chercheurs français, une variété de globules blancs (les lymphocytes T CD8+T-bet+) constitue un marqueur biologique de la maladie.

Poser le diagnostic de myosite à inclusions reste difficile, mais essentiel car les traitements habituels des myopathies inflammatoires sont inefficaces dans ce cas. L’idéal serait de disposer d’un marqueur biologique (biomarqueur) spécifique, fiable et facile à mesurer, par exemple lors d’une simple prise de sang.
Une équipe de recherche française (INSERM, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Institut de Myologie) a évalué un panel de 36 biomarqueurs présents le sang, en l’occurrence différentes populations de cellules immunitaires, chez des personnes atteintes de myosite à inclusions, des personnes non malades et des personnes atteintes d’une autre forme de myosite.
Une seule variété de globules blancs, les lymphocytes T CD8+T-bet+, s’est avérée présente en plus grand nombre en cas de myosite à inclusions, qui s’accompagnerait dans plus de neuf cas sur dix (94,4%) d’un taux de CD8+T-bet+ supérieur à 51,5%. Ces lymphocytes pourraient jouer un rôle spécifique dans la physiopathologie de la maladie.

Source

CD8+T-bet+ cells as a predominant biomarker for inclusion body myositis.
Dzangué-Tchoupou G, Mariampillai K, Bolko L et al.
Autoimmun Rev. 2019 (Février)